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LES FORMULES DE L’ÉCOLE

Ste-Anne : nettoyer la plage sensibilise à l’écologie

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Ouest France – Publié le Dimanche, sur le parking de Tréguer, des bénévoles volontaires ont nettoyé la plage. Des associations assuraient animation et logistique de l’opération.

Sea Shepherd, Breizh Road Surfing et Secoutourisme, trois associations, encadraient un nettoyage de la plage de Sainte-Anne, dimanche.

Particuliers, familles et jeunes surfeurs ont rempli des dizaines de sacs pendant l’après-midi. L’initiative revient à Stéphane Herjean de l’école de surf, Breizh Road Surfing. « Je voulais sensibiliser mes élèves à l’environnement. Le cadre est magnifique, nous sommes aussi responsables de cette nature fragile, affirme le jeune directeur de l’école. Il est important que les jeunes apprennent à ne pas jeter sodas ou emballages après une séance de surf. Je voudrais aussi montrer aux locaux que nous voulons prendre soin de notre terrain de jeu. »

Les microbilles

L’antenne brestoise de Sea Shepherd (Les bergers de la mer), association militante écologiste internationale, a assuré logistique et pédagogie. Principaux trophées : ficelles de chaluts, plastiques, bouchons et de nombreuses cartouches de chasseurs, dans les dunes. « Regardez ce bouchon avec une inscription chinoise ! Les porte-conteneurs ont l’habitude de balancer leurs déchets au large pour ne pas payer les taxes au port, s’insurge un militant. Nous pourrions exposer des tubes de dentifrice et des bouteilles dans toutes les langues du monde. Un plastique met entre 100 et 500 ans à se dégrader et un mégot pollue 500 l d’eau. En ville ou à la plage, il finit toujours dans la mer. » Le discours du militant est inquiétant. Il tient aussi à rappeler que « les microbilles de billes de plastique sont un fléau. On a ramassé 40 g dans 1 m2 de sable. Invisibles, elles se retrouvent dans la chaîne alimentaire et nous en consommons. »

Les élèves de l’école de surf ont écouté attentivement. Tous connaissent le septième continent ainsi que les actions anti-braconnage de l’ONG Sea Sepherd en faveur des baleines et des phoques.

Zéro déchet supplémentaire

« Lors d’un nettoyage de plage, nous assurons toute l’organisation. Des sacs réutilisables sont fournis et vidés sur place pour trier les déchets recyclables. En militant écologique, nous ne produisons pas de déchets supplémentaires », assure Didier Le Bozec. Cette organisation satisfait pleinement Michel Pouliquen. « La commune a fourni quatre conteneurs et prévu le camion », précise l’adjoint.

Secoutourisme accompagne toujours Sea Shepherd lors de ses opérations nettoyage. Franck Picaut, fondateur, en a profité pour proposer une initiation gratuite au secourisme. Les nageurs sauveteurs de la baie et la Protection civile de Riec ont assuré des démonstrations de massage cardiaque et l’utilisation du défibrillateur.

© Ouest France

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Nettoyage de plage. On se presse pour bichonner Sainte-Anne

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Le Télégramme – Publié le 05 avril 2016 – En partenariat avec plusieurs associations, dont le groupe brestois de Sea Shepherd, l’école de surf de Plonévez organise un grand nettoyage de plage, dimanche après-midi, à Sainte-Anne. Elle espère réunir près de 200 personnes dont de nombreux enfants. Des animations sont prévues sur le camp de base. 

L‘association internationale Sea Shepherd, qui lutte notamment pour la défense des animaux marins, organise régulièrement, via son groupe local basé à Brest, d’importants nettoyages de plages dans le département. Très présent sur les réseaux sociaux, il est prompt à attirer la foule. Nul doute que ce sera encore le cas, dimanche après-midi, sur la plage de Sainte-Anne, à Plonévez-Porzay, où pas moins de 200 personnes, dont de nombreux enfants, sont attendues.

En présence de secouristes


« C’est sa première intervention en baie de Douarnenez », précise Stéphane Herjean, le gérant de Breizh Road Surfing, partenaire de l’événement. Basée à Plonévez, l’école itinérante de surf et planche à vagues compte une cinquantaine d’élèves. « En accord avec la mairie, qui fournit les conteneurs, nous souhaitons sensibiliser un large public ». Stéphane Herjean y voit aussi une sorte de pédagogie pour ses élèves. D’autres associations seront aussi de la partie. Ainsi, Secoutourisme, association de Concarneau, proposera des initiations aux gestes de premier secours et à l’utilisation d’un défibrillateur. Elle sera accompagnée de l’Association des nageurs sauveteurs de la baie (ANSB) de Douarnenez. Sur le camp de base, un réseau radio assurera la sécurité de la manifestation, car la plage est plutôt grande. À noter que l’école de char à voile de Sainte-Anne sera aussi de la fête.

Un diplôme pour les enfants


Tous vont donc trier pendant un après-midi. Mais pas question de tout enfourner dans le même sac. « Ce qui peut être valorisé le sera. Donc, on ramasse en triant. Les sacs ne manquent pas. En moyenne, 350 kg de détritus sont récupérés, dont 100 l de verre et 1,3 m³ de bouteilles en plastique ». Parallèlement à la collecte, des explications seront données sur l’origine des déchets, le recyclage, etc. Les enfants auront même droit à un « diplôme de nettoyeur ».

Pratique 
Nettoyage de plage, dimanche, de 14 h à 17 h. Rendez-vous sur le parking de la plage du Tréguer, à Plonévez-Porzay, juste avant le camping.

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Skate & Surf. Une association de bienfaiteurs

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Les Sardines Volantes, c’est le club qui fédère à Douarnenez depuis plus de dix ans les fans de skateboard et de BMX, ce sport cycliste acrobatique. Une association qui a repris le flambeau de SAD, skate association Dz, qui existait de longue date. Le club, qui a son quartier général au skate-park de Pouldavid, est « descendu » en ville en avril dernier pour se faire mieux connaître à travers « La rueskate », un événement dédié à la culture skateboard.

Convivialité et transmission


La Breizh Road Surfing, c’est une école itinérante de surf animée par Stéphane Herjean, qui, bien que créée il y a tout juste deux ans, rassemble déjà une quarantaine de jeunes surfeurs acharnés, de 7 à 17 ans. La convivialité et la transmission étant au coeur du projet, une association, Breizh Road Surfing Family, vient de se créer, avec David Kerdreux comme président, pour porter des activités en partenariat avec l’école. Le week-end dernier, les deux confréries, celle des skateurs et celle des surfeurs, se sont donné rendez-vous à la Friche. Des séances d’initiation au skate étaient proposées aux surfeurs tandis que dans une autre salle, l’artiste Amélie Fish organisait un atelier de décoration des planches de surf et de skate. Les jeunes sportifs étaient également invités à découvrir des projections de films de glisse, sur l’eau comme sur terre, tous aussi spectaculaires. « Le skate et le surf sont deux disciplines qui ont des points communs, rappelle Stéphane Herjean. Au niveau technique, par exemple, pour ce qui concerne les positions et les mouvements. Mais c’est aussi vrai en terme de valeurs et d’état d’esprit ».

 

Mêmes objectifs, mêmes problématiques


« Il y a notamment les valeurs de transmission, appuie Arnaud Thomas, président des Sardines Volantes. Nous partageons la même préoccupation envers la jeunesse. La question, c’est : qu’est-ce qu’on leur propose ? Parce qu’il y a beaucoup de jeunes skateurs à Douarnenez… ». « Et la dimension conviviale, c’est essentiel, complète Stéphane Herjean. C’était d’ailleurs le but de ces journées. Se rencontrer, se connaître. Nous avons finalement les mêmes objectifs, les mêmes problématiques : la mise à disposition de locaux, la prise en considération de nos actions… ». Ce week-end, une première pierre était donc posée. L’occasion d’évoquer avec le président des Sardines Volantes la récente polémique concernant le petit skate park de Ploaré, menacé de fermeture en raison de dégradations qui y sont commises régulièrement et depuis plusieurs mois (Le Télégramme du 12 décembre).

« C’est aussi ça le skate »


  • « Comme les riverains, nous étions contre l’installation d’un skatepark à cet endroit-là, redit tout net Arnaud Thomas. Mais notre avis n’a pas été pris en compte. Avec déjà un skatepark à Tréboul et un autre à Pouldavid, cet éclatement des sites nous semblait inutile. Nous aurions trouvé plus pertinent que ce petit skatepark évolutif soit installé à Pouldavid auprès de celui existant, plus « engagé », cela aurait permis aux « grands » de garder un oeil sur les « petits », parce que c’est aussi ça le skate ». Comme le démontage du skatepark de Ploaré est aujourd’hui envisagé par la municipalité, cette option pourrait redevenir d’actualité.Contacts 
  • Sardines Volantes skate BMX, Arnaud Thomas : tél. 02.98.75.59.05.
  • Sur Facebook : Sardines Volantes Skate Bmx.
  • La Breizh Road Surfing : sur Internet : www.breizhroadsurfing.com/
  • Stéphane Herjean : 06.98.28.88.30
  • Sur Facebook : École de Surf-Bodyboard  » Breizh Road Surfing  » Baie de Douarnenez.

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Surf. Les Kids sont de retour

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Le Télégramme – Publié le 12 mars 2015 – Dans notre édition du 14 février, nous évoquions l’aventure de Maëline, Romain et Ewen, trois jeunes surfeurs douarnenistes partis quinze jours se frotter aux vagues mythiques de Lanzarote. Les voici de retour, des étoiles plein les yeux. 

Ils ont passé quinze jours ensemble, dans une villa à Lanzarote, aux Canaries, au bord de la plage d’El Quemao, version européenne des mythiques spots hawaïens. Et leurs yeux s’illuminent quand ils se remémorent les vagues, les fameux tubes qui se forment sur le reef, le fond rocheux des plages de cette île volcanique.

Trois jours pour atterrir

Maëline a 16 ans ; Ewen et Romain n’ont que 11 ans. Tous trois ont débuté le surf il y a un an et demi avec l’école de Stéphane Herjean, la Breizh Road Surfing. Ce dernier a tenu à faire partager à ses trois jeunes élèves assidus ce « Surf trip » qu’il devait lui-même effectuer avec trois amis surfeurs expérimentés. Une fois les parents acquis à l’idée et l’argent récolté pour aider à financer le séjour, ils se sont envolés ensemble pour toutes les vacances de février. Pour Ewen et Romain, c’était une grande première. Ils n’avaient jamais pris l’avion, jamais voyagé sans leurs parents. Ils ne s’en cachent pas, les trois premiers jours, il y a eu des coups de cafard. Surtout quand Ewen a eu une inflammation de l’oeil. Trois jours. C’est le temps qu’il aura fallu au petit groupe pour s’immerger à fond dans l’aventure, dont ils ont ramené des souvenirs époustouflants.

Les vagues qui grondent la nuit…

Ewen se souvient notamment de l’arrivée en avion, de nuit, avec les lumières et les palmiers. « Et des jours où les vagues étaient trop grosses, quand on a fait du cerf-volant, de la plongée en apnée, de la course à pied, du tourisme… ». Et ce jour où, sur le flan d’un volcan, la voiture a reculé toute seule dans la pente… Ewen rigole en racontant qu’ils se sont aperçus « seulement au bout d’une semaine qu’il y avait un lave-vaisselle dans la maison ! ».

Romain, vite surnommé « Jean-Michel » pour son intérêt pour la météo, rêve de devenir pompier. Lui, il a été marqué par la vision de ce ballet d’hélicos au-dessus de la mer pendant plusieurs jours pour retrouver un surfeur de 19 ans, hélas disparu. Il se rappelle aussi des vagues qui grondaient la nuit. « Parfois même, la maison tremblait ». Il a adoré surfer au coucher du soleil. « Le ciel était rouge, les tubes étaient sombres… ». Il a moins aimé retrouver son cahier de maths détrempé dans la valise au retour… C’est qu’à vouloir faire le clown, il était tombé dans la piscine tout habillé à quelques heures du départ !

Des vagues de « classe mondiale »

L’émotion majeure de Maëline, la body-boardeuse du trio, restera ce moment où elle s’est aventurée là où c’était un peu trop gros pour elle… « Je me suis retrouvée dans une zone d’impact de vagues de 2 m de haut, avec seulement un mètre de fond, sur de la roche, pas du sable… ». La jeune Bretonne aura réussi à braver ces vagues « de classe mondiale », au prix tout de même de quinze épines d’oursins dans le talon… Si bien qu’aujourd’hui, les vagues du Ris lui paraissent « insignifiantes ».

Se bagarrer pour aller dans les vagues

« Là-bas, on a eu l’impression de piétiner. En plus, il y avait plein de jeunes d’autres pays qui avaient un super-niveau. Il fallait se bagarrer pour aller dans les vagues. Mais depuis qu’on est rentrés, on s’est rendus compte qu’on a énormément progressé. On a pris confiance », résume Maëline qui, comme ses deux amis, a rapporté dans sa valise, tel un trophée, un caillou d’El Quémao. Mission accomplie pour la Breizh Road Surfing.

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Breizh road surfing. Les kids aux Canaries !

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Le Télégramme – Publié le 14 février 2015 – Trois jeunes surfeurs douarnenistes sont actuellement à Lanzarote, aux Canaries, en stage de perfectionnement avec leur moniteur, Stéphane Herjean. Rencontre avant le départ. 

Si un jour on m’avait dit que je partirais en surf trip ! » À tout juste 16 ans, Maëline Caradec n’en revient pas. Il y a encore un an et demi, elle s’amusait plage du Ris à essayer de tenir sur son bodyboard, palmes aux pieds à l’envers… Et hier, elle découvrait la mythique plage de Quemao, le spot de référence de Lanzarote, aux Canaries.

« Cela faisait partie du rêve »

« Premier reef de ma vie, encore plus fou en vrai ! », rapportait-elle le soir sur sa page Facebook, en regard d’une magnifique photo de « reef break », ces vagues uniques qui se déroulent sur les récifs. Depuis samedi dernier et pour une semaine encore, Maëline Caradec a la chance de participer à un stage de perfectionnement avec la Breizh Road Surfing, à Lanzarote. Avec elle, il y a aussi deux autres jeunes espoirs de cette école hors normes, les jeunes surfeurs Romain Bonizec et Ewen Goarvot. Une aventure exceptionnelle pour ces trois jeunes Douarnenistes. « Tous les ans, j’essaie de partir au moins quinze jours en vacances faire du surf avec des copains », raconte de son côté Stéphane Herjean, 30 ans. Il y a un an et demi, ce surfeur de haut niveau a ouvert son école, la Breizh Road Surfing. Et cette année, à l’heure de préparer ses vacances, il a eu un pincement au coeur en pensant à ses jeunes élèves, ses « kids » comme il les appelle. « Quand j’ai monté mon école, cela faisait partie du rêve : aller surfer d’autres vagues avec mes élèves. On progresse énormément en allant sur d’autres spots. À Lanzarote, qui est une île volcanique, 90 % des vagues sont sur du récif. Elles sont donc plus creuses. Alors j’ai parlé avec les parents des trois élèves les plus fidèles depuis le début et, assez vite, ils ont été partants pour qu’ils viennent en vacances avec moi ».

« Vous venez avec moi ! »

Et ce n’est qu’une fois les parents d’accord que Stéphane a annoncé la bonne nouvelle. « Tu nous as quand même fait marcher ! », se souvient Maëline. « Tu nous as annoncé que tu fermais l’école pendant les vacances de février parce que tu partais en vacances aux Canaries. Tu as attendu de voir nos têtes et là, tu as ajouté : « Et vous venez avec moi !  » ». Les trois jeunes sont accompagnés par leur moniteur Stéphane Herjean, mais aussi par trois de ses amis, surfeurs expérimentés. Le compétiteur Irwin Cloarec, qui connaît bien les spots de Lanzarote, le body boarder capiste Anthony Carval et le surfeur photographe Gaétan Keravec et ses quinze kilos de matériel photo, dont un caisson aquatique.

« On se fait plaisir »

Côté matériel justement, il a fallu sacrément s’organiser pour partir en avion avec planches et combinaisons. « Et casques ! », ajoute Stéphane Herjean, intraitable sur la sécurité. Dezert Point, boutique de surf quimpéroise a participé et pour le reste, les trois jeunes ont fait des paquets cadeaux pendant les vacances de Noël et ont récolté 750 EUR. Pas mal, mais loin du compte puisqu’il leur en coûte 750 EUR chacun pour ces quinze jours de stage. « On fera aussi de la rando, du vélo, de la pêche et on sera logés dans une petite villa, indique Stéphane Herjean. On se fait plaisir ! »

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Surf & body. Les « kids » en redemandent

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Le Télégramme – Publié le 11 décembre 2013 – Le 23 mai, nous évoquions la naissance d’une école de surf et bodyboard itinérante, à l’initiative du surfeur Stéphane Herjean. Six mois se sont écoulés et l’école projette de rester ouverte cet hiver, pour répondre à la demande. 

Il y a six mois, alors qu’il était fin prêt pour lancer Breizh Road Surfing (La route du surf en Bretagne), Stéphane Herjean vivait ce que vivent tous les créateurs d’entreprise à l’heure de franchir le pas, des investissements flambant neuf devant eux et des crédits sur le dos : et si ça ne marchait pas, et si je n’avais aucun client…

Une petite famille est née

Aujourd’hui, il n’en revient pas. Non seulement il a des élèves, une trentaine d’assidus qui ont empilé les stages en série cet été et continuent le samedi depuis, mais des liens se sont tissés, entre lui et eux, entre eux. Une petite famille est née, qui court la vague ensemble sur les plages de la baie, du Cap-Sizun ou du Pays bigouden, dans le minibus aux couleurs de Breizh Road Surfing.Un bus dans lequel « on chante et on rit », confie Maëline Caradec, l’une des toutes premières élèves de l’école, ravie d’avoir découvert son existence dans Le Télégramme, elle qui rêvait de s’initier au bodyboard, à force de regarder les autres de sa fenêtre donnant sur la plage du Ris. Celui qui conduit le minibus, qui veille sur la troupe et la fait progresser ne s’appelle plus Stéphane Herjean mais « Tonton » et les anecdotes de l’école pourraient déjà remplir un cahier.

La nécessaire confiance des parents

Romain Bonizec lui, faisait déjà du surf mais pour Gaëlle, sa maman, il était hors de question de laisser son petit garçon en faire seul et très compliqué de l’accompagner là où les vagues pouvaient le faire progresser. La BreizhRoad Surfing est tombée à pic. « Je suis venue assister à la première journée de stage et j’ai eu immédiatement confiance en Stéphane », déclare-t-elle. Anne, la maman de Maëline acquiesce. « Une confiance totale. Il a les diplômes requis ».Cet été, Romain a fait trois stages et il fait partie des seize élèves acharnés qui, comme Maëline, vont continuer à surfer cet hiver avec « Tonton ».« Ils sont très motivés, confirme Stéphane Herjean. Ils ont acheté leur propre matériel et les parents se sont investis. Ce sont deux de mes « kids », dit-il affectueusement, qui progressent très vite. Ça m’embêtait de les laisser tomber pendant quatre mois. Et puis c’est ça le surf en Bretagne. On en fait aussi l’hiver ! ».

« On a tous quelque chose à partager »

« Le froid, on n’y pense pas ! affirme Maëline dans un grand sourire. On veut juste surfer, encore et encore, dans cette ambiance familiale qui est vraiment géniale. C’est vrai, confirme Romain, l’un des plus jeunes élèves de l’école. Ça ne me gêne pas d’être le plus jeune. En surf, le niveau n’a rien à voir avec l’âge. Mais sans Stéphane, je n’aurais jamais autant progressé », affirme celui qui se verrait bien compétiteur un jour et aussi pompier.« Et on a tous quelque chose à partager, complète Maëline, un regard complice et bienveillant vers Romain. Stéphane veut qu’on progresse sans cesse, c’est stimulant. Quand on est à l’eau, on se soutient, on est soudés. Stéphane nous a appris les gestes de protection, on ne ressent jamais le risque ».Et quand ils ne surfent pas ensemble, les élèves se parlent via la page Facebook de l’école, sur laquelle Stéphane Herjean publie des vidéos pédagogiques à leur intention. Hawaï, Tahiti… Ça réchauffe.

  • Marie-Line QuéauPratique

Breizh Road Surfing.

  • Page Facebook : https://www.facebook.com/BreizhRoadSurfing
  • Site Internet : breizhroadsurfing.com.
  • Tél. 06.98.28.88.30.
  • E-mail : breizhroadsurfing@gmail.com.

Un cours le mercredi pour les 5-7 ans et un le dimanche pour les 8-10 ans va ouvrir au printemps.

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Surf & dyspraxie. Thibault et ses jolis biscoteaux

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Le Télégramme – 16 septembre 2014 – «Je me sens plus fort dans mon corps », a déclaré Thibault à sa maman (derrière lui) après la première séance de surf avec Stéphane Herjean. De quoi épater Amandine, son ergothérapeute.
« La musculation, cela permet d’être moins fatigué dans certaines postures qui requièrent de l’attention ». (Photo Marie-Line Quéau)

Handicapé par une dyspraxie avec difficultés motrices, Thibault, 9 ans, a trouvé force, autonomie et confiance en lui grâce au surf. Ce qu’aucune activité n’avait réussi à lui procurer jusque-là. « On n’a plus le même petit garçon ! », se réjouit même sa maman. Témoignages.

Comme tous les enfants, Thibault a besoin de se dépenser, en s’amusant de préférence. Or, cela ne se voit pas mais Thibault souffre d’un handicap qui lui rend extrêmement difficiles certains gestes. S’habiller, nouer ses lacets, manger, écrire, jouer au ballon…

L’AVS, « elle est top ! » 

« Thibault souffre de troubles de la coordination de ces gestes que nous apprenons à faire au cours de la vie et qui finissent par devenir automatiques, explique Amandine Farineau, l’ergothérapeute qui le suit, aux côtés d’un orthophoniste et d’un orthoptiste. Il est obligé de se concentrer pour chacun de ces gestes, ce qui nécessite une importante capacité de concentration ». Exercée à l’extrême par la force des choses, cette capacité fait de Thibault un as de la mémorisation. Mais elle a son revers. Elle est épuisante. Et, quand on a 9 ans, aussi courageux soit-on, on a besoin d’aide pour ne pas baisser les bras. Car les risques sont là. Thibault s’est brûlé au deuxième degré en portant un plat trop chaud. Par exemple.

À l’école La Plaine où il est scolarisé en CM1 à Châteaulin, Thibault dispose d’une auxiliaire de vie scolaire (AVS), Josiane. « Elle est top ! », lance-t-il spontanément. « Mais l’école, ce n’est pas son grand amour, pondère Deborah, sa maman. Il se sent dévalorisé et cela retentit sur le reste de ses occupations. Il devient moins réceptif, moins volontaire, se replie… ». Pour tenter d’inverser le processus, Deborah Le Toux a pensé au sport.

« Il a un sacré courage » 

Football, handball… « Ça n’a pas marché. Thibault ne parvenait pas à passer le ballon, du coup, on ne le lui passait plus… Et un jour, j’ai lu un article dans Le Télégramme sur la Breizh Road Surfing, l’école de surf de Stéphane Herjean ». Deborah l’avoue, elle n’aurait pas pensé au surf d’emblée. « Le déclic s’est fait sur le discours de Stéphane ». C’était il y a six mois.

Après deux cours individuels, Thibault a rejoint l’école. « Je ne fais pas de groupes d’âges ou de niveaux. J’ai juste un groupe qui surfe ensemble, des petits, des moyens et des grands, dont je m’occupe individuellement, détaille Stéphane Herjean. C’est un sport individuel mais la force de mon école, je crois, c’est son esprit d’équipe. Thibault est devenu le chouchou, car il a un sacré courage. Il ne connaissait pas la mer et n’avait que 8 ans et demi quand il a commencé. Et, en surf, comme dans tous les sports de glisse, il faut sans cesse recommencer ». Tomber, remonter sur la planche… Le quotidien de Thibault.

« Je l’ai entraîné à fond là dessus, explique le moniteur. Et maintenant, il arrive à surfer des vagues de travers. Il a un super mental. J’ai juste compris qu’il fallait passer par la verbalisation et non la démonstration et qu’il fallait faire attention à sa fatigabilité ».

DJ de la Breizh Road 

« Dans le groupe, il est valorisé, encouragé par les autres, qui n’y arrivent pas toujours non plus, acquiesce l’ergothérapeute, visiblement épatée par les résultats. Et il n’y a pas d’aide médicale. Juste le moniteur, comme pour les autres ». « J’apprécie vraiment ses qualités, ajoute Stéphane Herjean. Il fait très attention à ses affaires et adore partager. C’est lui aussi mon disc-jockey dans le minibus ! détaille-t-il, complice d’un Thibault tout sourire. Et quelle aventure pour moi que d’obtenir tant de résultats ! Pour progresser, il faut pouvoir se projeter, être inspiré, rêver. C’est la méthode qui a marché sur moi quand j’ai été entre les mains de Bernard Moulin, moniteur de kayak et travailleur social », dévoile Stéphane Herjean évoquant son propre parcours.

« Tout ça n’a pas de prix » 

« À l’école, on nous dit qu’il n’est plus le même, ne se dévalorise plus. Il fait des progrès, ça fait boule de neige. Comme pour la combinaison de surf, si difficile à mettre, que s’habiller pour l’école est devenu facile. Après le surf, il dort bien et le lendemain, il arrive plus posé à l’école ou pour ses séances d’orthophonie. Et la grosse nouveauté, c’est que je le laisse partir seul ! s’étonne encore sa maman. Il a pris du muscle, mais il a grandi sur plein de choses. Tout ça n’a pas de prix ».

Breizh Road Surfing, école itinérante de surf et de bodyboard
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École de surf itinérante. La bonne alchimie

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Le Télégramme – Publié le 27 juillet 2013 – Depuis trois semaines, Stéphane Herjean a lancé son école de surf itinérante en baie de Douarnenez, la « BreizhRoad Surfing ». Enfants comme adultes peuvent apprendre, ou se perfectionner, avec un « pro » de la glisse. Nous avons testé pour vous. 

Stéphane ! Regarde, j’y arrive ! », s’exclame Christophe, au terme de ses deux premières heures de surf, mardi. Novice en matière de glisse, il a réussi à prendre la vague et se tenir debout sur sa planche. « Tu as vu, Timéo, je l’ai fait », lance-t-il fièrement à son fils de sept ans qui fait, lui aussi, partie du groupe venu taquiner les crêtes des plages de la baie de Douarnenez. Une performance logiquement saluée par Stéphane Herjean, moniteur à la tête de ce projet d’école itinérante. En effet, tenir sur ses deux jambes sur cette planche instable – du moins au début – n’est pas une mince à faire. Pour ma part, deux heures n’auront pas suffi pour que l’Orléanais que je suis réussisse à se hisser dessus, malgré les encouragements de mes camarades. Les gamelles se sont enchaînées et ma planche a définitivement refusé de me porter !

Tous les jours, un spot de surf approprié 

Après le ramassage matinal de ses stagiaires, Stéphane nous emmène donc dans son minibus vers le spot de surf de la baie, qui offre les conditions propices à la leçon du jour. Mardi, notre joyeuse troupe de huit apprentis surfeurs a pris la direction de la plage de Sainte-Anne-la-Palud. Pas de courant, des séries de vagues idéales pour les débutants. Le choix fait l’unanimité. Il est 9 h 30, nous sommes seuls sur la plage. Vingt-cinq degrés dans l’air, 20ºC dans l’eau. Il y a pire… Arrivé sur place, c’est distribution des combinaisons et des planches. Puis, un bref échauffement les pieds dans l’eau. Petites foulées, pas chassés, étirements.

« Fais ton beau gosse ! » 

Et enfin, quelques consignes de sécurités et le rappel des bases. Et c’est parti pour deux heures de surf. « Soit plus gainé sur ta planche ! Aie l’air fier. Fais ton beau gosse… », plaisante Stéphane pour corriger la position de l’un. « Attention, gère ton rythme de rame en fonction de l’arrivée de la vague », explique-t-il à l’autre. Avec cinq enfants et trois adultes, le cours se déroule dans un cadre quasi familial et l’ambiance est très détendue.

Jongler entre les âges et les niveaux 

Théliau, 5 ans, le benjamin, est à l’écoute des consignes et répond systématiquement aux questions de Stéphane, sous le regard amusé des « grands ». C’est d’ailleurs là que réside la difficulté pour le moniteur. Gérer des groupes avec tous les âges et des petites différences de niveau… Jongler entre les phases d’autonomie des plus expérimentés et l’apprentissage des bases pour les novices. Une performance réussie avec calme et maîtrise par Stéphane qui partage son temps entre initiation, observation, écoute et conseils avisés. Il semble avoir trouvé la bonne alchimie. Après deux heures complètes dans l’eau, à ramer, surfer, tomber et s’enivrer des sensations de la glisse, c’est épuisés mais ravis que nous sommes remontés vers le minibus. Avec l’intention de revenir dans les prochains jours. Et, pour ma part, réussir à surfer !

PratiqueBreizhRoad Surfing, école de surf et de bodyboard.
Renseignements au 06.98.28.88.30 ; site internet : http ://www. breizhroadsurfing.com 
 03 Juin 20

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Surf et bodyboard. Une école itinérante

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Le Télégramme – Publié le 25 mai 2013 – Plage du Ris, spot de surf douarneniste s’il en est, et ce signe de la main, qui marque la complicité entre pratiquants, Aloha en hawaïen. (Photo Marie-Line Quéau)

Des cours pour découvrir le bodyboard ou le surf, mais aussi l’aide d’un « pro » pour progresser dans l’une ou l’autre discipline, c’est ce que propose Stéphane Herjean avec sa « Breizh Road Surfing », une école accessible dès l’âge de 5 ans. 

Le bodyboard et le surf sont presque une seconde nature chez Stéphane Herjean. Il a fait ses gammes dès l’âge de 8 ans. « Mes parents habitent à six kilomètres de la première plage, à Plonévez-Porzay. J’y allais par mes propres moyens mais, dès que j’ai eu mon permis, j’ai emmené des copains avec moi et j’ai commencé à les coacher. Mon projet est né là… ». À 28 ans aujourd’hui, Stéphane Herjean est parfaitement prêt. Son projet d’école de surf et de bodyboard est ficelé, avec un sérieux qui force l’admiration. Plusieurs banques étaient prêtes à le suivre. Un signe. Idem du côté des assurances. « La sécurité, c’est capital dans mon projet », résume le jeune homme, qui se prépare au grand saut depuis plusieurs années.

Décrocher sa carte professionnelle 

Tout en travaillant à Quimper, comme vendeur chez Décathlon et surveillant de baignade à Aquarive, deux employeurs qui l’aident et le soutiennent dans son projet, il a passé les diplômes requis pour exercer cette activité. Déjà titulaire d’un brevet d’initiateur fédéral, le surfeur a obtenu, à l’École nationale de voile de Quiberon, en formule accélérée, son Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport(BP Jeps), mention surf. Il est aussi nageur-sauveteur et secouriste. Autant d’indispensables sésames pour obtenir sa carte professionnelle. Le jeune homme est désormais à même de prodiguer des cours, en toute sécurité, pour permettre à tous, dès l’âge de cinq ans, de découvrir ou de progresser dans ces deux disciplines de glisse que sont le bodyboard et le surf. Son école sera itinérante, du Porzay à Douarnenez, pour assurer le ramassage de ses élèves d’une part et pour les conduire vers les sites de pratique adaptés aux conditions météo du moment d’autre part. « Sur les plages de la baie de Douarnenez, contrairement à certains spots du Sud-Finistère, il y a peu de courant, peu de rochers. On ne dérive pas », rassure déjà le jeune patron de la Breizh Road Surfing, (La route du Surf en Bretagne).

Du boulot toute l’année 

À bord de son minibus huit places, équipé d’une remorque pour charger planches et combinaisons prêtées aux élèves, enfants comme adultes, l’école propose des formules à la semaine, au week-end ou à la journée, par groupes de huit maximum. Cette activité, saisonnière par nature, Stéphane Herjean va la compléter en devenant prestataire de ses copains du Riskladenn surf club. Son école deviendra centre de perfectionnement pour les surfeurs locaux l’hiver. Et comme lui disent maintenant ses copains sur Facebook, « Gooooooo !!!! ». 

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